Ultra connecté et aguerri à l’analyse de données, tel sera très certainement l’hôpital de demain. C’est d’ailleurs ce que prévoit La Tribune dans un article de novembre 2016.
Les centres de soins devraient de plus en plus se tourner vers la prévention et le suivi des patients à distance, sans oublier de miser sur le big data pour orienter des prises de décisions médicales.
La big data pour des traitements optimisés
La data devrait jouer un rôle clé dans le modèle hospitalier du futur. Les centres de soins conserveront et analyserons les données de santé lors des consultations. Des experts de l’analyse de ces données épauleront et aiguilleront les médecins afin qu’ils prennent les décisions les plus adaptées à chaque patient. Cela ouvrira la porte à une médecine extrêmement personnalisée ; très utile, notamment, pour des maladies rares ou certains cancers.
Pour ce faire, on pourra compter sur les technologies d’analayse de data ultra puissants tels que l’intelligence artificielle de Watson d’IBM ou de Deepmind de Google.
Des robots chirurgicaux dans tous les blocs
Afin de privilégier la chirurgie non invasive des dispositifs chirurgicaux innovants sont en train de se développer. De nombreux spécialistes assurent que toutes les opérations se feront avec l’aide d’un robot médical dans le bloc.
En outre, chaque bloc opératoire devrait être équipé d’une sorte de boîte noire qui enregistrera chaque geste chirurgical Cela permet aux chirurgiens de préparer efficacement l’opération suivante, en apprenant de leurs potentielles erreurs. Ils pourront également s’entrainer en amont d’une opération sur des guides chirurgicaux imprimés en 3D.
Tout cela permettra d’éviter des interventions inutiles. Sur 6,5 millions interventions chirurgicales en 2015, 60.000 à 95.000 s’étaient soldées par des événements indésirables graves.
L’hôpital de demain devrait également fortement miser sur la prévention et le suivi des patients à distance. Des technologies telles que le séquençage du génome afin de détecter des altérations dans l’ADN des patients pourront permettre de déterminer les probabilités de chacun de développer certaines maladies. Objectif : les prendre en charge au plus tôt pour augmenter les chances de guérison.
Il semble donc évident que l’hôpital de demain sera des plus connectés et que la généralisation de la collecte et de l’analyse des données permettra d’adapter au mieux la prise en charge de chaque patient en fonction de ses spécificités.