Nous venons de diffuser les « Chiffres clés de l’Industrie Pharmaceutique » du mois de décembre 2016.
Ce mois-ci, Nicolas BOUZOU intitule sa chronique « Le médicament peut-il incarner le progrès ? ».
Vous en retrouverez ci-dessous la synthèse de Philippe TCHENG.
En 2016, le marché pharmaceutique total évolue de +2,6% en chiffre d’affaires. Les médicaments remboursables officine, affichent, après 4 années d’involution, une stagnation (-0,03 %) en chiffre d’affaires et le marché hospitalier global poursuit sa croissance (+7,5% en prix tarif).
En ville, les baisses de prix constituent le principal facteur de décroissance dont l’impact est estimé à -673 M€ (-392 M€ pour le Hors Répertoire et -281 M€ pour le Répertoire des génériques) soit une contribution à la décroissance de 3,7 points. Les classes tirant le marché vers le haut sont les NACO et les produits indiqués dans le traitement de la SEP. A l’inverse, les classes qui décroissent le plus fortement sont les hypocholestérolémiants impactées par la poursuite de la mesure d’entente préalable, les médicaments du système nerveux central qui ont connu de nombreuses pertes de brevet, et les antipyrétiques en raison des baisses de prix.
Le marché des génériques continue de progresser avec une croissance de +6,5% en unités et +3,3% en chiffre d’affaires. Le taux de pénétration atteint 79,7% soit 2,1 points de plus par rapport à 2015.
A l’hôpital, la croissance est portée par les médicaments rétrocédables et en particulier par les médicaments en ATU et en post-ATU. Ce segment a été particulièrement dynamique en 2016 en raison du nombre croissant d’ATU nouvellement commercialisées, notamment dans la classe des anticancéreux, mais également de leur croissance.
Philippe TCHENG, Président GIE GERS