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Les drones volent au service de la santé

L’utilisation des drones, ces mini-avions télécommandés, est en pleine expansion dans de nombreux secteurs. Leur usage commence également à intéresser le milieu de la santé.

Que ce soit pour la livraison de médicaments dans des zones peu accessibles ou bien l’acheminement de matériel médical en un temps record, ces petits engins volants risquent de bientôt faire partie intégrante du monde de la santé.

Le géant de la vente en ligne Amazon a été un des pionniers en ce qui concerne la volonté de procéder à de la livraison par drone. Si l’entreprise américaine se heurte, pour l’instant, à des problèmes législatifs pour mettre en place son idée, elle n’est pas la seule à voir en ces minuscules transporteurs aériens un fort potentiel de distribution.

Déjà en 2012, ce sont des drones qui ont été utilisés pour délivrer le plus rapidement possible des kits de secours juste après le séisme en Haïti. Une initiative qui s’est avérée extrêmement salutaire.

Des médicaments et produits de santé livrés par drones

Une start-up californienne nommée Zipline ravitaille déjà des hôpitaux africains par drone : un gain de temps extrêmement précieux.

Capture d’écran 2016-08-18 à 16.09.39

Cela se passe depuis juillet 2016, au Rwanda. En partenariat avec le gouvernement local, Zipline livre des médicaments ainsi que des poches de sang à travers tout le territoire, en moins de 30 minutes.

Le Rwanda est surnommé « pays des mille collines » en raison de sa topographie très montagneuses. Les routes sont donc souvent dangereuses et de nombreux lieux sont quasiment inaccessibles par voie terrestre.

La livraison des médicaments par drone permet ainsi d’épargner un temps précieux pouvant sauver un grand nombre de vies.

Un fonctionnement simple et efficace

Les établissements de santé passent leurs commandes par SMS. Le drone, d’une dizaine de kilos, embarque sa cargaison et décolle en direction de son point de destination. Il peut se déplacer jusqu’à 100 km/h et est guidé par GPS.

Une fois arrivé, il descend à faible altitude (sans jamais regagner le sol) pour lâcher son colis, lui-même équipé d’un petit parachute afin d’assurer un atterrissage en douceur.

Les médecins sont prévenus de l’arrivée du paquet par SMS et n’ont plus qu’à réceptionner les médicaments demandés.

Si pour l’instant ce dispositif n’est effectif qu’au Rwanda, l’entreprise entend bien développer son offre…

Les drones de Zipline vont très prochainement être testés aux Etats-Unis. `

Objectif : fournir des poches de sang, des médicaments et du matériel médical aux hôpitaux isolés et mal approvisionnés, principalement situés au sein réserves indiennes ou bien dans certains Etats comme le Nevada.

Le CHU de Bordeaux se met aux drones

Beaucoup plus près de nous, à Bordeaux, le consortium « Drones for life » regroupant le CHU de Bordeaux, Abbott, BeTomorrow, Sysveo, l’Agence régionale de santé Aquitaine, DSAC-SO Aquitaine, et AETOS travaille sur la solution du drone logistique autonome en milieu urbain.

Il va notamment expérimenter le transport d’échantillons de sang et d’organes à destination de l’hôpital par drones.

Bordeaux_Quai_Richelieu_R02

Les petits engins volants seront équipés d’un emballage isotherme créé tout spécialement pour les transports santé. Ils suivront un couloir aérien bien précis et choisi à l’avance.

Pour parer un éventuel coup de vent qui déstabiliserait le drone, les pilotes à distance seront formés pour que les appareils n’aient pas de problème et puissent délivrer les commandes à temps.

La société entend bien commercialiser ses engins à travers l’Europe en 2017, mais elle devra tout de même obtenir toutes les autorisations nécessaires, notamment auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Des défibrillateurs ailés

Enfin, aux Pays-Bas, Alec Momont a eu l’idée de créer des « drones défibrillateurs ». Lorsqu’une personne fait un arrêt cardiaque, il faut réagir au plus vite : moins de cinq minutes pour éviter des lésions cérébrales irréversibles.

Doctor holding defibrallator in hands going to send a shock

Doctor holding defibrallator in hands going to send a shock

800 000 personnes font un infarctus en Europe chaque année et seulement 8% des victimes survivent. Afin de sauver le patient, massage cardiaque et défibrillateur sont essentiels.

Malheureusement, il arrive souvent que le cœur d’une personne s’arrête dans un lieu dépourvu de défibrillateur. Le drone pensé par Alec Momont pourra se rendre sur les lieux de l’urgence dans une zone de 12km2 en une minute ! Cela augmenterait ainsi la survie de 80% !

Cette solution est actuellement en phase de test.

Que ce soit pour gagner un temps vital ou pour approvisionner les zones inaccessibles en produits de santé, les drones semblent bien en passe de devenir incontournables.

Une révolution à venir dans la distribution pharmaceutique ?

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